Les phytomicronutriments constituent un ensemble hétérogène de substances ubiquitaires dans le règne végétal que l'on retrouve dans nos aliments. Même si ces composés ne sont pas considérés indispensables en raison de l’absence de pathologies associées à des carences, ils ont toujours suscité l'intérêt des scientifiques car ils ont la capacité de réguler de nombreux processus cellulaires et moléculaires, ce qui leur confère des propriétés anti-athérogéniques, anti-thrombotiques, anticarcinogéniques, et ostéo-et neuro-protectrices, pertinentes pour la prévention des pathologies chroniques dégénératives. C'est la raison pour laquelle ils sont pressentis pour le développement de stratégies de prévention des principales maladies chroniques liées au vieillissement dont l'étiologie repose sur le processus "d'inflammaging". Il est donc fondamental, avant toute recommandation, d'engager des programmes d'étude de type risques/bénéfices, afin de sécuriser leur consommation. Une telle démarche implique une considération holistique de la problématique et donc d'intégrer aussi bien les interactions possibles au niveau alimentaire que sur le plan physiologique.