Local food: a concrete Utopia
Manger local, une utopie concrète
Résumé
In an article published in 2011 in Métropolitiques,1 Roland Vidal denounced both the lack of realism of proposals to feed major urban centres via local agriculture and the erroneous nature of assertions that proximity is more environmentally friendly because less energy is used for transport. He invited city-dwellers, instead of dreaming about the re-creation of a market-garden belt that has been logically absorbed by urban growth, to refocus their gaze on the landscape of food crops that remain. His reminder that the disappearance of local agriculture in the inner Paris suburbs is linked to inevitable market forces such as rising land values is obvious. But Roland Vidal fails to consider the significant changes to food systems that go hand in hand with this eviction, and the consequences of these changes, which extend far beyond the inner suburbs.
Dans un article récent publié dans Métropolitiques, Roland Vidal (2011) dénonce tout à la fois l’irréalisme des propositions visant à nourrir les grandes métropoles urbaines à partir d’une agriculture de proximité et le caractère erroné de l’affirmation selon laquelle la proximité serait plus écologique, car plus économe en énergie consacrée aux transports. Plutôt que de rêver à la reconstitution d’une ceinture maraîchère absorbée logiquement par l’étalement urbain, il invite les citadins à reconstruire leur regard sur les paysages nourriciers des grandes cultures qui subsistent. Rappeler que la disparition de l’agriculture de proximité dans la ceinture parisienne est liée à l’inéluctable loi du marché foncier est une évidence. Mais ce que ne considère pas Roland Vidal, ce sont les profondes modifications des systèmes alimentaires qui accompagnent cette éviction et leurs inférences au-delà de cette première ceinture.
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