Stereotactic radiotherapy for non-small cell lung cancer: From concept to clinical reality. 2011 update
Radiothérapie stéréotaxique des cancers broncho-pulmonaires non à petites cellules : d’un concept à une réalité clinique. Actualités en 2011
Résumé
Only 60% of patients with early-stage non-small cell lung cancer (NSCLC), a priori bearing a favorable prognosis, undergo radical resection because of the very frequent co-morbidities occurring in smokers, precluding surgery to be safely performed. Stereotactic radiotherapy consists of the use of multiple radiation microbeams, allowing high doses of radiation to be delivered to the tumour (ranging from 7.5 to 20 Gy per fraction) in a small number of fractions (one to eight on average). Several studies with long-term follow-up are now available, showing the effectiveness of stereotactic radiotherapy to control stage I/II non-small cell lung cancer in medically inoperable patients. Local control rates are consistently reported to be above 95% with a median survival of 34 to 45 months. Because of these excellent results, stereotactic radiation therapy is now being evaluated in operable patients in several randomized trials with a surgical arm. Ultimately, the efficacy of stereotactic radiotherapy in early-stage tumours leads to hypothesize that it may represent an opportunity for locally-advanced tumors. The specific toxicities of stereotactic radiotherapy mostly correspond to radiation-induced chest wall side effects, especially for peripheral tumours. The use of adapted fractionation schemes has made feasible the use of stereotactic radiotherapy to treat proximal tumours. Overall, from a technical concept to the availability of specific treatment devices and the publication of clinical results, stereotactic radiotherapy represents a model of implementation in thoracic oncology.
Seuls 60% des cancers broncho-pulmonaires non à petites cellules de stade précoce, a priori de pronostic favorable, font l’objet d’une résection chirurgicale, du fait des "co-morbidités" très fréquentes chez les patients fumeurs, qui limitent les possibilités opératoires. L’irradiation stéréotaxique correspond à l’utilisation de microfaisceaux d’irradiation multiples, permettant la délivrance de doses élevées d’irradiation (le plus souvent comprises entre 7,5et 20Gy par fraction) en un faible nombre de séances (une à huit en moyenne). Plusieurs études ont démontré son efficacité pour la prise en charge des cancers broncho-pulmonaires de stade I ou II chez les patients médicalement inopérables. Les taux de contrôle local sont supérieurs à 95% et la durée médiane de survie de 34à 45mois. Du fait de ces excellents résultats, la radiothérapie stéréotaxique est actuellement évaluée pour la prise en charge de tumeurs de stade précoce chez des patients opérables, au travers de plusieurs essais randomisés la comparant à la chirurgie. L’efficacité de la radiothérapie stéréotaxique pour les tumeurs de stade précoce conduit à poser aussi la question de son intégration dans le traitement des tumeurs plus évoluées. La toxicité spécifique de la radiothérapie stéréotaxique comprend des atteintes de la paroi thoracique, en particulier pour les tumeurs très périphériques. L’utilisation d’un fractionnement adapté permet de traiter des tumeurs proximales. Au total, d’un concept technique à la mise à disposition de systèmes de traitement spécifiques et à la publication de résultats cliniques, la radiothérapie stéréotaxique représente un modèle d’implémentation en oncologie thoracique.