Tentative analysis of the interceptions of non- indigenous organisms in Europe during 1995-2004
Résumé
We analysed the notifications of non-compliance reported by EPPO for 29 European countries for the period 1995–2004. Although gaps probably existed for some of these countries, a total of 8889 interceptions of non-indigenous pests were reported, among which insects were largely dominant(75.9%) followed by nematodes (11.7%). Pests came predominantly from Asia (38.2%) but intra-European exchanges contributed roughly the same proportion of pests (33.2%). The predominant commodities on which pests arrived were cut flowers (22.3%), plants for planting and potted plants (19.1%) and vegetables (18.7%) but bonsais (8.6%) appeared to contribute more than wood/bark (3.7%) and wood derivates (2.3%). Among the intercepted insects, two orders were quite equally dominant, Diptera (30.7% of which 66.7% of agromyzids) and Homoptera (30.0% among which 82.7% of aleyrodids), far above Coleoptera (17.8% of which 28.1% of cerambycids)and Lepidoptera (9.3% of which 72.6% of noctuids). The intercepted insect species reported as identified with certainty constituted a list of 302 entities,Bemisia tabaci(Aleyrodidae) and Liriomyza huidobrensis(Agromyzidae) showing the largest number of individuals. The discrepancies observed for some species between a limited number of interceptions and their effective establishment in Europe (e.g. only 1 interception for the western corn rootworm, Diabrotica virgifera)could be useful for identifying the invasion pathways.
Nous avons analysé les notifications de non-conformité publiées par l’OEPP pour 29 pays européens durant la période 1995–2004. Bien que des lacunes existent probablement pour certains pays, on a enregistré 8889 interceptions de ravageurs non autochtones, avec une très nette dominance des insectes(75,9%), suivis des nématodes (11,7%). Les ravageurs provenaient majoritairement d’Asie (38,2%) mais les échanges intra-européens ont joué un rôle à peu près équivalent (33,2%).Les fleurs coupées (22,3%), les plantes en pots et à planter(19,1%), et les légumes (18,7%) ont constitué les commodités prédominantes sur lesquelles les ravageurs ont été observés mais les bonsaïs (8,6%) ont constitué une source de ravageurs plus importante que les grumes (3,7%) et les produits dérivés du bois (2,3%). Parmi les insectes interceptés, on a noté une dominance égale des diptères (30,7%, dont 66,7% d’agromyzides)et des homoptères (30,0%, dont 82,7% d’aleurodes), loin devant les coléoptères (17,8%, dont 28,1% de cérambycides) et les lépidoptères (9,3%, dont 72,6% de noctuelles). Au total, on a intercepté 317 espèces d’insectes identifiées avec certitude,Bemisia tabaci(Aleyrodidae) et Liriomyza huidobrensis(Agromyzidae) dominant largement au plan des individus. Les différences observées chez certaines espèces entre le nombre limité d’interceptions et leur établissement effectif en Europe (par exemple, une seule interception signalée de la chrysomèle du maïs,Diabroticavirgifera) pourraient servir à préciser les voies d’invasion.