USE OF SOIL DATA FROM THE I.G.C.S. PROGRAMME IN FRANCE: State of progress
Utilisation des données sols d'I.G.C.S. en France: un état des lieux
Résumé
The aim of the French soil survey programme I.G.C.S. is to develop regional soil databases but also to promote their use. To identify the possible users of soil data in France and to know what are their needs, a working group has established a state of progress about the different uses of soil data in France. 92 applications have been listed and analysed to develop a data base about soil data uses. The results of this work show an increasing demand about soil data, mainly for agricultural or agri-environmental purposes. The regional coordinators of the I.G.C.S. programme are faced with an increasing demand from external users and for more and more varied applications. However, soil data are not enough used in land management. The applications analysed concern mainly vast areas with use of soil data at medium to small scales. Thematic data were delivered by the regional coordinator for 80 % of the analysed applications, showing that the user is often not able to process the soil data on his own.
Pour favoriser l’utilisation des données d’I.G.C.S., il faut être en mesure d’identifier les utilisateurs, de connaître leurs besoins, de susciter leur intérêt pour les données sols. Un état des lieux de l’utilisation des données I.G.C.S. en France a donc été réalisé par un groupe de travail et une base de données a été développée pour stocker l’information recueillie.
92 demandes ont ainsi été recensées. Leur analyse a montré que les maîtres d’ouvrage régionaux doivent faire face à une demande accrue en données sols, essentiellement pour le domaine de l’agriculture et de l’agri-environnement. On voit apparaître une augmentation et une diversification des demandes externes. Cependant, les données sols restent sous-utilisées dans certains domaines tels que l’aménagement du territoire. Nous avons surtout recensé des demandes portant sur des zones assez vastes avec utilisation de données à moyenne ou à petite échelle. Une constante reste l’implication forte du maître d’ouvrage régional qui dans 80 % des cas, a dû fournir une donnée élaborée, le demandeur n’étant souvent pas en mesure de traiter les données sols lui-même.