Identifiés dans le département de la Nièvre entre 1998 et 2000, trois foyers de tuberculose illustrent chacun l’un des facteurs de risque d’apparition d’une infection tuberculeuse dans un cheptel considéré comme indemne. Des techniques de typage moléculaire de M. bovis ont été utilisées afin d’identifier la source de l’infection. En France, le spoligotypage a été introduit en 1998. La mise en place d’une banque de données de spoligotypages a permis de tracer des infections, ou de suspecter l’intervention de vecteurs sauvages. La combinaison du spoligotypage avec d’autres techniques moléculaires permettrait de disposer d’un outil très performant d’investigations épidémiologiques.