Local hepatic immune response in rats during primary infection with Fasciola hepatica
Réponse immunitaire hépatique locale chez le rat infesté expérimentalement par Fasciola hepatica
Résumé
The distribution of lymphocyte subpopulations (TCD4+ , TCD8+, T C D 4 3 + and l g + cells), macrophages and eosinophils were analysed in the inflammatory infiltrates associated with hepatic lesions and in hepatic lymph nodes (HLN) from rats experimentally infected with F. hepatica and necropsied 1, 2, 3, 4, 6 and 8 week post infection (WPI). W e also investigated the fixation of immunoglobulin isotypes on migrating flukes in the liver. As early as 1WPI, portal tract areas surrounding migratory tunnels were infiltrated with immune and inflammatory cells. The dominant cells were eosinophils and to lesser extent, macrophages and lymphocytes (TCD4+, T C D 8 + and B). Most of the inflammatory and immune cells reached the posterior part of flukes, whereas in front of the parasites these cells were fewer in number. Except for eosinophils, no immune cells penetrated through granuloma consisting of hepatic necrotic cells. As early as 1 W P I , IgM could be detected in the liver, and to a lesser extent IgA, lgG2 a and lgG2 b . At 2 W P I , IgE and IgG, began being detected. lgG2 c was detectable at 3 W P I . In HLN, we observed numerous microscopic follicles in the cortical zone with proliferation of germinal centres and medullary cords. The protective role of infiltrating cell populations and immunoglobulin isotypes and possible mechanisms of immune evasion by the parasite are discussed.
L'objectif de cette étude était de caractériser la distribution des différentes cellules immunitaires et inflammatoires. Les souspopulations lymphocytaires (TCD4+, TCD8+, TCD43+ et les cellules lg+), ainsi que les macrophages et les éosinophiles, associés aux lésions hépatiques et dans les ganglions lymphatiques ont été étudiés chez des rats infestés expérimentalement par Fasciola hepatica. Nous avons recherché la fixation des différentes isotypes d'immunoglobulines sur les douves en migration et comparé ces résultats avec la réponse humorale systémique. Dès la première semaine post infestation (SPI), les espaces portes hépatiques sont infiltrés par des cellules inflammatoires et immunitaires. Les cellules dominantes sont des éosinophiles et dans une moindre part, des macrophages et des lymphocytes (TCD4+, TCD8+ et B). La plupart de ces cellules n'atteignent que la partie postérieure du parasite, alors qu'elles sont moins nombreuses devant celui-ci. A l'exception des éosinophiles, aucune autre cellule ne pénètre dans le granulome constitué de nombreuses cellules hépatiques nécrotiques. On détecte les IgM dans le foie dès la 1SPI, et avec une moindre intensité les IgA, lgG2a et les lgG2b. A 2SPI les IgE et les lgG1 deviennent détectables, et enfin à la 3SPI les lgG2c. Au niveau des ganglions lymphatiques hépatiques, nous observons dans la zone corticale plusieurs follicules lymphoïdes microscopiques avec une prolifération des centres germinatifs et des cordons medullaires. Le rôle protecteur des différentes cellules infiltrées et les différentes isotypes d'immunoglobulines, et les éventuels mécanismes d'échappement parasitaires vis-à-vis du système immunitaire sont discutés.
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