Perception des adventices par les agriculteurs, conseillers, techniciens d’expérimentation et chercheurs en France - INRAE - Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement Accéder directement au contenu
Communication Dans Un Congrès Année : 2019

Perception des adventices par les agriculteurs, conseillers, techniciens d’expérimentation et chercheurs en France

Stéphane Cordeau

Résumé

Une enquête nationale ayant recueilli 1320 réponses (839 analysées dans cet article), dont 56% d'agriculteurs, 26% de conseillers, 14% de techniciens/expérimentateurs et 4% de chercheurs, a permis de sonder leur perception des adventices. Les effets positifs des adventices ont moins d’importance aux yeux des sondés que leurs effets négatifs. Pour les effets négatifs, la perte de rendement (nuisibilité primaire directe) et l’augmentation du stock semencier (nuisibilité secondaire) sont les plus importants. Entre 60% et 80% des personnes enquêtées jugent importants les effets négatifs sur la conduite des travaux agricoles et la perte de qualité la récolte. Les effets positifs « sources de pollen pour les insectes » et « refuge pour les auxiliaires des cultures » sont ceux auxquels les répondants ont accordé le plus d’importance. Les adventices les plus citées comme problématiques sont le vulpin des champs (cité par 47,5%), le ray-grass (45,3%), le chardon des champs (42,6%), la folle avoine (17,5%) et le gaillet gratteron (16,2%). Vingt-deux relevés adventices virtuels différents étaient présentés aux personnes sondées, qui devaient indiquer leur perception du risque malherbologique et leur volonté de désherber une telle communauté. Une différence existe entre la perception du risque malherbologique et de la décision de désherbage pour les agriculteurs, les expérimentateurs, les conseillers agricoles, mais pas pour les chercheurs. Il existe une différence de perception au sein de chaque type d’acteurs, aussi grande qu'entre les acteurs. Différents profils, associés à leurs déterminants, ont pu être identifiés. Perception of weeds by farmers, crop advisors and researchers in France. A national survey (1320 responses, 839 analyzed in this article, 56% of farmers, 26% of consultants, 14% of technicians and 4% of researchers) sound out their perception of weeds. The positive effects of weeds are of less importance to the respondents than their negative effects. For negative effects, yield loss (direct harmfulness) and increase in seedbank (indirect harmfulness) are the most cited. Between 60% and 80% of the respondents consider that the negative effects of increasing costs of agricultural work and the loss of harvest quality are important. The positive effects "pollen source for insects" and "refuge for auxiliaries" are the most cited positive effect. The most cited problematic weeds were blackgrass (cited by 47.5%), ryegrass (45.3%), and Canada thistle (42.6%), wild oat (17.5%) and cleavers (16.2%). Twenty-two different virtual weed surveys varying according to different criteria were presented to the people surveyed, who had to indicate their perception of weed risk and their willingness to weed such a community. There is a difference between the perception of the weed risk and their decision to weed for farmers, experimenters, advisors, but not for researchers. There is a difference of perception within each type of actors, as big as between the actors. Different profiles, associated with their determinants, could be identified.
Fichier non déposé

Dates et versions

hal-02735262 , version 1 (02-06-2020)

Identifiants

  • HAL Id : hal-02735262 , version 1
  • PRODINRA : 490679

Citer

Stéphane Cordeau, Marion Schwartz. Perception des adventices par les agriculteurs, conseillers, techniciens d’expérimentation et chercheurs en France. 24. conference du COLUMA - journées internationales sur la lutte contre les mauvaises herbes, Dec 2019, Orléans, France. 11 p. ⟨hal-02735262⟩
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