La morphologie de beaucoup d'espaces périurbains, caractérisés par un déclin des usages agricoles, ouvre pour ces espaces de nouvelles perspectives dans une réalité socio-spatiale marquée par l'étalement urbain. Ces espaces apparaissent flous tant le contrôle social s'est délité, fragmentés par l'avancée urbaine et incertains quant à leur avenir. Autant dire qu'ils peuvent connaître des évolutions différenciées, tout en étant convoités par de multiples acteurs. Dans ce contexte, ces espaces deviennent des lieux où s'inventent de nouvelles modalités de gouvernance entre les acteurs, et d'élaboration de projets hybrides portés par ces mêmes acteurs. Ces hypothèses et pistes seront étayées par l'exemple de l'espace périurbain de Montpellier (Sud de la France).