Les systèmes agroforestiers participent à la conservation du potentiel agricole des terres via une couverture végétale annuelle, une diversification de la production et une conservation de la vie des sols. Dans les sols, les champignons mycorhiziens apportent des éléments nutritifs nécessaires au développement de la plante, et reçoivent en retour des ressources carbonées. L’objectif de ma thèse est d’intégrer le processus de mycorhization dans un système noyer - maïs, et de mieux comprendre les mécanismes qui régissent les échanges trophiques dans ce modèle agroforestier. Cette première année a permis de déterminer les conditions de cultures favorables à l’acclimatation des noyers, et de mettre en évidence un effet du porte greffe (PG) sur la symbiose : la mycorhizotrophie des hybrides RX1 (J. hindsii x J.microcarpa) apparait supérieure à celle des hybrides Vlach (J. hindsii x J.regia). L’étude de la mycorhizotrophie de 4 porte-greffes supplémentaires permettra de déterminer quel PG présente le meilleur potentiel de mycorhization. Dans un deuxième temps, des plants de noyer et de maïs seront placés dans des microcosmes qui permettent d’étudier le réseau mycélien qui les relie. L’étude a pour objectif de mimer, en conditions contrôlées, les échanges de nutriments, d’eau et de ressources carbonées qui ont naturellement lieu dans ces systèmes, afin d’en améliorer les rendements.