L'impact du parasitisme en termes de mortalité des arbres, mais plus souvent en termes de productivité et de qualité, incite à prendre en compte une double variabilité : celle de l’hôte, mais aussi celle des bio-agresseurs, et ceci dans le contexte de la durée de vie des arbres où la probabilité de rencontres multiples est élevée, et la réactivité des bio-agresseurs forte. La réussite « sanitaire » depuis 30 ans des grandes plantations de pin taeda dans le sud des Etats-Unis, d’autre part l’échec des stratégies de plantations monoclonales de peupliers sur de vastes surfaces nous amènent à tirer des leçons. Conclusion: - la nécessité de valoriser pleinement la diversité de ressources génétiques ; - le besoin d’accompagner le déploiement des résistances ; - l’urgence de lever les verrous à l'innovation.