Recherche des facteurs de risque de la dissémination d'une maladie à phytoplasme dans les vergers d'abricotiers
Résumé
The first goal was to determine if differences in front of the European stone fruit yellows (ESFY) could be demonstrated on a range of apricot varieties planted in two experimental orchards (Torreilles and Gotheron). Seventeen varieties were tested, with a total of eight shared by both sites. The observation of the apparition of symptoms for 3 years (2009-2011) and diagnostic PCR were used to quantify the number of infected trees. At the scale of the orchard, disease prevalence was higher in Torreilles (40%) than in Gotheron (20%). No significant difference in sensitivity between varieties could be evidenced (within or between sites). This study shows that a significant proportion of infected trees remain asymptomatic. The second objective was to quantify the relative importance of different ways of dissemination for ESFY by analyzing the genetic diversity of the phytoplasma in its hosts (wild and cultivated plants, psyllids). A strong similarity was found in the distribution of 7 haplotypes of the imp gene among the three hosts. This is particularly true for haplotype I13, specific of the Torreilles region. Wild Prunus have been the main source of inoculum for the orchards. However, the study does not totally exclude the hypothesis of a partial contamination by the nursery material.
Le premier objectif était de rechercher si des différences variétales face à l’Enroulement Chlorotique de l’Abricotier pouvaient être mises en évidence sur un panel de variétés d’abricotier plantées dans deux domaines expérimentaux (Torreilles-Gotheron). Dix sept variétés ont été testées au total dont huit communes aux deux sites. L’observation de l’apparition des symptômes pendant 3 ans (2009-2011) et des PCR diagnostic ont permis de quantifier le nombre d’arbres infectés. A l’échelle des vergers, la contamination a été plus forte à Torreilles (40%) qu’à Gotheron (20%). Aucune différence significative de sensibilité entre les variétés n’a été montrée (en intra ou inter-sites). L’étude a révélé qu’une proportion importante des arbres infectés n’exprime pas de symptômes. Le deuxième objectif visait à quantifier l’importance des voies de dissémination de l’ECA par une analyse de la diversité génétique du phytoplasme dans ses hôtes (plantes cultivées et sauvages, psylles). Une forte analogie a été trouvée dans la distribution des 7 haplotypes du gène imp dans les trois hôtes. Ceci est particulièrement vrai pour l’haplotype I13 spécifique de la région de Torreilles. Les Prunus sauvages auraient donc été la source d’inoculum essentielle des vergers. Cependant, l’étude ne permet pas d’exclure totalement l’hypothèse d’une contamination partielle par la pépinière.