Les aménités "vertes" attirent des ménages dans les campagnes périurbaines où l'usage des sols est mixte résidentiel et agricole. Les auteurs modélisent un marché foncier où coexistent des rentes différentes selon ces deux usages. Un zonage foncier est alors nécessaire pour maximiser la rente foncière en offrant la proportion d'agriculture qui procure le niveau optimal d'aménités "vertes" dont bénéficient les ménages habitant à proximité. Les configurations urbaines correspondantes et les propriétés analytiques du modèle sont étudiées en statique comparative. La dynamique d'une ceinture périurbaine dont la population s'accroît est ensuite étudiée, montrant que le prix des terrains à bâtir est inférieur à la capitalisation des rentes résidentielles, ce qui conduit à une hégémonie du marché vénal. La proportion optimale de terres agricoles n'est plus la même que dans le cas d'un marché résidentiel. Des simulations sont effectuées avec des données réalistes sur l'aire urbaine de Dijon.