[Residential mobilities between cities and countryside]
Les mobilités résidentielles entre villes et campagnes
Résumé
Les migrations résidentielles entre villes et campagnes sont situées dans le contexte des évolutions de la démographie et du parc de logements depuis 1945, pour s'attacher ensuite à la situation de la dernière décennie du siècle passé. Elle montre un ralentissement des mobilités résidentielles, du solde migratoire du périurbain (qui reste cependant positif) mais avec une diffusion de plus en plus lointaine de cet espace périurbain, qui, en 1999, couvre 33% du territoire et, enfin, une attractivité en hausse de l'espace à dominante rurale, y compris du rural isolé. Les ressorts de l'extension urbaine sont étudiés à la lumière de l'économie urbaine, qui permet d'analyser les forces d'agglomération et de dispersion, de concentration et d'étalement, ainsi que les défaillances de marché liées à la périurbanisation.