L'article part de l'hypothèse qu'il est intéressant de conserver des ressources génétiques compte tenu des innovations qui pourront être faites dans l'avenir à partir de celles-ci. En partant d'une formalisation du niveau d'innovation réalisable en fonction de la taille de la collection, il est possible de rechercher la taille optimale de la collection. Les travaux réalisés jusque-là montrent alors que la valeur marginale d'une accession collectée dans un lieu donné peut être rapidement faible si la valorisation de la collection n'est faite que sur un caractère. L'article propose une méthode dans laquelle la collecte est faite dans différentes régions avec une valorisation pour différents caractères. On peut montrer alors que la valeur marginale d'une accession de ressources génétiques peut être élevée si elle apporte des gènes originaux pour un caractère spécifique.