Malgré leur rigueur apparente, les méthodes quantitatives de planification de la recherche agronomique expérimentées jusqu'ici (scoring, analyse coût-bénéfice) présentent d'importantes limitations et restent largement entachées de subjectivisme. D'où la mise au point d'une nouvelle méthode issue d'une révision critique de ces expériences et de travaux antérieurs de l'auteur, qui s'inspire largement des démarches les plus couramment suivies dans la planification du développement socio-économique. Cette méthode reconnaît le primat du pouvoir politique qui doit définir le cadre d'orientation stratégique du plan à long terme, et repose sur la mobilisation des principaux organismes concernés (recherche, enseignement supérieur, développement, milieux socio-professionnels, etc.) par la constitution de commissions spécialisées.