Fate of phosphorus from treated wastewater in soil-based constructed wetlands - INRAE - Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Science of the Total Environment Année : 2022

Fate of phosphorus from treated wastewater in soil-based constructed wetlands

Devenir du phosphore provenant des eaux usées traitées dans les zones humides artificielles basées sur le sol

Résumé

En France, les zones humides artificielles basées sur le sol pour l'évacuation des eaux usées traitées sont devenues une technique populaire pour à la fois réduire le débit vers les masses d'eau réceptrices de surface et effectuer des traitements complémentaires. Cette étude porte sur le devenir du phosphore dans trois sols différents, ainsi que son assimilation par . Le dispositif expérimental consistait en trois lysimètres contenant trois sols choisis pour être représentatifs de ceux que l'on trouve habituellement à proximité des stations d'épuration (c.-à-d. un loam limoneux Fluvisol , un loam sableux Fluvisol et un loam sablo-argileux Technosol). Les lysimètres sont des monolithes de sol non perturbés (1,5 m Phragmites australis 3 en volume), dont les masses sont contrôlées en continu afin d'obtenir un bilan massique d'eau précis. Les lysimètres ici ont été alimentés par intermittence pendant 3,5 jours, puis laissés au repos pendant 3,5 jours. L'expérience a duré 26 mois, dont 18 mois d'alimentation avec des sortants de phosphore (PO 4 Phragmites australis-P, TP) les flux entrants et sortants sont surveillés ainsi que la teneur en eau, la teneur en oxygène et le potentiel redox à différentes profondeurs. Les quantités de phosphore stockées dans les sols et assimilées dans les sols ont été mesurées. Le fractionnement du phosphore dans les sols a été réalisé pour mieux comprendre sa distribution et sa remobilisation potentielle . De faibles concentrations de phosphate ont été mesurées à la sortie des trois lysimètres, mettant ainsi en évidence une rétention satisfaisante du phosphore dans les trois sols (efficacités d'élimination >90%). Une quantité importante de phosphore peut être exportée par la récolte Phragmites australisparties aériennes (26 %, 17 % et 13 % de la masse annuelle de phosphore entrant pour le loam limoneux Fluvisol, le loam sableux Fluvisol et le loam argilo-sableux Technosol, respectivement). L'étape de fractionnement a permis de déterminer que le phosphore retenu dans le sol était principalement lié aux oxydes/hydroxydes de fer, au calcium et à l'argile. De plus, il s'est avéré préférable de maintenir des conditions oxydantes (aérobies) et un pH proche de la neutralité afin de maintenir des conditions dans lesquelles les complexes formés avec le phosphore restent stables.
Fichier non déposé

Dates et versions

hal-03515007 , version 1 (06-01-2022)

Licence

Paternité - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification

Identifiants

Citer

Ania Morvannou, Matthieu Masson, Mathieu Gautier, Sara Bisone, Loïc Richard, et al.. Fate of phosphorus from treated wastewater in soil-based constructed wetlands. Science of the Total Environment, 2022, 816, pp.151589. ⟨10.1016/j.scitotenv.2021.151589⟩. ⟨hal-03515007⟩
23 Consultations
0 Téléchargements

Altmetric

Partager

Gmail Facebook X LinkedIn More