Importance du site du mont Ventoux pour les études de lutte biologique sur la processionnaire du pin
Résumé
Dès la fin du XIXe siècle, à la suite de la campagne de reboisement RTM en pin noir d’Autriche, la chenille processionnaire du pin s’est fortement installée sur les versants ouest et est du mont Ventoux. Devenue endémique sur ce site, cet insecte a fait l’objet de nombreuses études de la part des naturalistes comme le célèbre Jean-Henri Fabre. Puis, au cours du XXe siècle, ce massif est devenu un vrai laboratoire à ciel ouvert pour expérimenter la lutte biologique contre ce ravageur des pinèdes. En 1972, l’INRA décide d’installer un laboratoire provisoire à Malaucène, qui sera dirigé par Guy Demolin jusqu’en 2000. Il aura permis de recueillir, de 1970 à 1985, d’importants suivis spatio-temporels sur la bio-écologie de la processionnaire du pin sur 5 sites d’un gradient altitudinal du mont Ventoux, versant ouest. Ces données non publiées à ce jour sont actuellement reprises par deux équipes INRA (CBGP-Montpellier et UEFM Avignon) pour des analyses en lien avec le changement climatique.
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