The seedling from stem fragment (PIF) method: cultivation and sanitation of plantain at the farm scale
La méthode du PIF: multiplication et assainissement des plants de bananiers plantains à la ferme
Résumé
In the context of agroecological transition in which synthetic products are increasingly
limited and criticized, prophylactic measures are presented as a path of investigation.
In the French West Indies, civil society, particularly marked by the scandal of chlordecone,
an insecticide used in the past to control banana weevils, is urging actors in the
agricultural sector to find more agroecological solutions. Among them, the PIF (Plants
Issus de Fragment de tige or ‘Seedling resulting from stem fragment’ in English) method
was developed in Cameroon to address the lack of healthy plantain seedlings
and has shown particularly interesting results. The PEYI experimental unit of the INRAE
Antilles-Guyane center adapted this method to Guadeloupean conditions, as part
of the IntensEcoPlantain project in 2019 and 2020, to enable producers to multiply
and sanitize plantain plants on the farm scale autonomously using agroecological
practices. More than three years after the beginning of the project, the method has
been adapted to the conditions of the territory, allowing the multiplication of up to 20
times of the number of small plants for a cost of less than €1.60 per plant. Workshops
were organised to disseminate the method to farmers and several of them have now
adopted it.
Dans un contexte de transition agroécologique où les produits de synthèse sont de plus en plus limités et décriés, les mesures prophylactiques sont présentées comme une voie à explorer. Aux Antilles françaises, la société civile, particulièrement marquée par le scandale du chlordécone, un insecticide utilisé par le passé pour lutter contre les charançons du bananier, enjoint les acteurs du monde agricole à trouver des solutions plus agroécologiques. Parmi ces dernières, la méthode du PIF, « Plants Issus de Fragment de tige », développée au Cameroun pour faire face au manque de plants sains de bananiers plantains, a montré des résultats particulièrement intéressants. L’unité expérimentale PEYI du centre INRAE Antilles-Guyane a adapté cette méthode aux conditions guadeloupéennes, dans le cadre du projet IntensEcoPlantain en 2019 et 2020 ; l’objectif était de permettre aux producteurs de multiplier et d’assainir des plants de bananiers plantains à la ferme, en autonomie, avec des pratiques agroécologiques. Plus de trois ans après le début du projet, la méthode a été adaptée aux conditions du territoire, permettant une multiplication jusqu’à 20 fois du nombre de petits plants pour un coût de revient inférieur à 1,60 € par plant. Des ateliers ont eu lieu pour diffuser la méthode auprès des agriculteurs, et plusieurs d’entre eux l’ont désormais adoptée.
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