Adoption de systèmes agroécologiques : Effets sur la dynamique des prédateurs généralistes (Carabidae)
Abstract
Par des procédés tels que la lutte biologique par conservation, l’agroécologie permet de favoriser les ennemis naturels afin de réguler les ravageurs. Il est donc essentiel d’identifier les pratiques qui renforcent ces populations pour permettre une régulation optimale des ravageurs. Nous avons travaillé sur des suivis de biodiversité sur 5 ans afin d’étudier la dynamique des populations de carabes suite à la mise en place de deux systèmes agroécologiques avec implantation d’un réseau dense d’infrastructures agroécologiques et arrêt d’utilisation des produits phytosanitaires. Le distinguo entre ces deux systèmes s’est fait par l’autorisation ou non du travail du sol profond. Le système avec travail du sol (TS) ne présente aucune différence avec le système de référence en conventionnel en termes d’activité-densité ou de richesse spécifique des carabes. En revanche, l'activité-densité dans le système sans travail du sol (SD) est supérieure en 2021. La composition des communautés et donc des guildes trophiques diffère entre TS et SD, avec une majorité de carnivores dans le premier mais d’omnivores dans le second. Ces différences sont dues aux variations de l’activité-densité de deux espèces hyper- dominantes Poecilus cupreus et Anchomenus dorsalis. Il sera intéressant de voir dans le futur si les espèces minoritaires seront favorisées en SD.
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