Depuis une dizaine d’années, les mondes du cheval sont au prise d’une injonction sociétale croissante promouvant le « bien-être animal », d’une déprise de main d’oeuvre humaine et d’une désaffection pour les métiers anthropoéquins (associant humains et équins). Nous montrons dans cet article en quoi l’organisation et les conditions de travail peuvent être délétères ou épanouissantes pour les individus qu’ils soient humains ou équins. Du fait de la centralité du travail dans nos vies, nous proposons de promouvoir le terme de « conditions de vie au travail » pour souligner l’importance de préserver la santé physique et mentale des individus au travail. Enfin nous présentons les dimensions identitaires (individuelles et collectives) et politiques des riches relations de travail anthropoéquines. Travailler avec des chevaux c’est produire des biens et des services, mais c’est aussi faire société.

Voir la vidéo de la communication sur https://youtu.be/k_vLVsQ3qws