Définition d’indicateurs agroclimatiques caractérisant les risques liés au déficit hydrique et à l’excès d’eau
Abstract
Climate change is increasing the frequency and intensity of both droughts and extreme rainfall events, altering the physiological functioning of crop plants and threatening agricultural production. Against this backdrop, the AgroClim unit is developing tools and methods to study the climatic feasibility of crops. Agroclimatic indicators summarize the effects of climate on key dates and enable comparisons to be made between the effects of climate in different areas and over different time horizons. The aim of the study was to determine which indicators relating to drought and excess water are relevant for crops of interest. The results of this study were used to determine the periods of vulnerability of soft wheat and maize crops, and to propose indicators. These indicators were then calculated and spatialized when available on the Siclima platform. A method for estimating yield losses and agricultural conjunctures was used to validate the robustness of indicators based on climatic data, and to detect a problem with those based on water balance. To be able to calculate new indicators, check their robustness and determine tolerance thresholds, an R code will be created following this first part of the work.
Le changement climatique accentue la fréquence et l’intensité des sécheresses mais également des épisodes pluvieux extrêmes, ce qui altère le fonctionnement physiologique des plantes cultivées et menace la production agricole. Dans ce contexte, l’unité AgroClim développe des outils et des méthodes pour étudier la faisabilité climatique des cultures. Ainsi, les indicateurs agroclimatiques synthétisent les effets du climat sur des dates clés, et permettent de comparer les effets du climat dans différents territoires et à différents horizons temporels. L’objectif de l’étude est de déterminer quels indicateurs relatifs à la sécheresse et aux excès d’eau sont pertinents pour des cultures d’intérêt. Les résultats de celle-ci ont permis dans un premier temps de déterminer les périodes de vulnérabilités des cultures de blé tendre, maïs, colza, soja, pois et pomme de terre et de proposer des indicateurs. Ces indicateurs ont ensuite été calculés et spatialisés lorsqu’ils étaient disponibles sur la plateforme Siclima. Une méthode d’estimation des pertes de rendement et des conjonctures agricoles ont permis de valider la robustesse des indicateurs basés sur des données climatiques et de détecter un problème avec ceux basés sur le bilan hydrique. Afin de pouvoir calculer de nouveaux indicateurs, vérifier leurs robustesses et déterminer des seuils de tolérance, un code R sera créé à la suite de cette première partie de travail.
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