Intestinal parasitism in free-range poultry, an undervalued problem
Le parasitisme en volaille sur parcours, un problème sous-estimé
Résumé
While free-range poultry productions are increasing, giving access to an outdoor location can have consequences on poulry health. Indeed, this outdoor space can expose poultry to parasites like helminths. If they are not necesseraly potent, they can still have impacts on the poultry wealfare and performances. Therefore, since 2019, three years of observatory took place (august 2019-march 2020 ; may-august 2020 ; april-july 2023). In total, 106 farms of organic and free-ranging laying hens and 65 farms of organic and free-ranging broilers were studied. Parasites were investigated with the method developped by Anses and ITAVI. Parasites prevalence was higher in laying hens (93%) than broilers (46%). Overall, farms treated with classical anthelmintics were less contaminated (91% in laying hens and 36% broilers) than those with alternative treatments (97% in laying hens and 56% in broilers) or without treatment (94% in laying hens and 58% broilers). In laying hen productions, 70% of farms had both Ascaridia and Heterakis, 43% of farms had cestodes et 9% de Capillaria. In broilers, 83% of farms had d’Ascaridia and 43% were infested by both Ascaridia and Heterakis. No cestodes and Capillaria were found. Those results show that helminthic pressure is high. However, a good gestion of helminths rely on the respect of several practices, included use of anthelminthics. Therefore, the plan to decrease hemlinths in a farm needs to be seeen as multifractorial to be optimised.
Alors que l’élevage de volaille plein air tend à se développer, offrir l’accès à un espace extérieur peut avoir des conséquences sur la santé des animaux. En effet, le plein air représente un lieu d’exposition aux parasites, notamment aux helminthes. S’ils ne sont pas systématiquement dangereux, ils peuvent avoir des conséquences sur le bien-être et les performances des animaux. Ainsi, depuis 2019, trois années d’observatoires ont été conduites (août 2019-mars 2020 ; mai-août 2022 ; avril- juillet 2023). Au total, 106 élevages de poules pondeuses biologiques et plein air et 65 élevages de poulets de chair plein air et biologiques ont pu être suivis. Les parasites ont été recherchés en utilisant la méthode par tamisages successifs développée par l’Anses et l’ITAVI. Le portage est plus important en pondeuse (93%) qu’en chair (46%). Globalement, les lots traités avec des anthelminthiques classiques sont moins porteurs (91% en pondeuse et 36% en chair) que ceux utilisant des produits alternatifs (97% en pondeuse et 56% en chair) ou sans traitements (94% en pondeuse et 58% en chair). En pondeuse, 70% des élevages étaient co-porteurs d’Ascaridia et d’Heterakis, 43% étaient porteurs de cestodes et 9% de Capillaria. Chez les poulets de chair, 83% des troupeaux étaient porteurs d’Ascaridia et 43% étaient co-porteurs d’Ascaridia et d’Heterakis. Aucun lot infesté par des cestodes ou des Capillaria n’a été observé. Ces résultats montrent que la pression helminthique est élevée. Cependant la gestion du parasitisme repose sur le respect d’un ensemble de pratiques, dont la vermifugation, et le plan de lutte contre le parasitisme doit donc se baser sur une approche multicritère pour être optimisé.