Dynamic conservation of variability responses of wheat populations to different selectives forces including powdery mildew
Gestion dynamique de la variabilité : réponses de populations de blé tendre à différentes forces sélectives dont l’oïdium.
Résumé
A programme of dynamic conservation of genetic resources has been conducted on winter wheat in France since 1984. One allogamous and 2 preferential selfing populations, with a large genetic base, made up the initial gene pools. Seed samples of these pools were distributed throughout a multi-site experimental network. The populations obtained were multiplied each year in each site. Populations developed significantly after 8 years of multiplication: plant height had increased, the proportion of viable pollen grains had increased in male-fertile plants of allogamous populations and a north-south gradient for precocity was observed for autogamous populations. Resistance to powdery mildew had developed in local populations, both for adult-plant resistance and the frequency of specific resistance genes to Erysiphe graminis f sp tritici. The differentiation depended on the gene pool of the host populations. Virulence frequencies of the parasite populations varied according to the site and the year. There was no clear relationship between virulence frequencies and resistance gene frequencies. The proportion of plants without specific resistance genes seems to correlate with adult-plant susceptibility in local autogamous populations. Most of the variability was maintained through propagation under various natural selection forces.
Un programme de gestion dynamique des ressources génétiques est développé en France depuis 1984 sur le blé tendre. Deux populations préférentiellement autogames et une population conduite en allogamie, toutes 3 à large base génétique, constituaient les pools génétiques de départ. Des échantillons de grains de ces pools ont été distribués dans un réseau multilocal. Les populations ainsi obtenues sont multipliées année après année dans chaque lieu du réseau. Après 8 ans de multiplication, les populations ont nettement évolué. On constate une augmentation de la taille des plantes adultes, une meilleure production de grains de pollen viable chez les plantes mâles fertiles des populations allogames et la mise en place d’un gradient de précocité Nord-Sud pour les populations autogames. La résistance à l’oïdium a évolué dans les populations, à la fois pour la résistance au stade adulte et pour les fréquences de gènes de résistance spécifique vis-à-vis d’Erysiphe graminis f sp tritici. La différenciation dépend du pool génétique auquel appartiennent les populations hôtes. Les fréquences de virulence des populations du parasite varient selon les sites et les années. Aucune relation claire n’a été mise en évidence entre les fréquences de virulences du parasite et celles des gènes de résistance spécifique de l’hôte. La proportion de plantes sans résistance spécifique semble corrélée à la sensibilité au stade adulte dans les populations autogames. La diversité des milieux formant le réseau a globalement permis le maintien de la variabilité.
Domaines
GénétiqueOrigine | Fichiers éditeurs autorisés sur une archive ouverte |
---|
Loading...