Les peuplements piscicoles introduits représentent une empreinte anthropique majeure de l’histoire biologique des lacs d’altitude. Basé sur un état de l’art, notre travail s’interroge sur la façon dont la production scientifique intègre cette composante ichtyologique introduite. L’étude limnologique de ces milieux se révèle profondément influencée par la façon dont le poisson est perçu et les trois courants mis en évidence témoignent d’une empreinte sociologique et idéologique forte dans les connaissances produites. Nous nous interrogeons donc sur la nécessité de repenser la place accordée aux peuplements piscicoles dans l’étude des lacs d’altitude.