Field experiments on "living" snow fences - INRAE - Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Annals of Glaciology Année : 1998

Field experiments on "living" snow fences

Haies pare-congères : expérimentations in situ

F. Naaim-Bouvet
P. Mullenbach
  • Fonction : Auteur

Résumé

In France, drifting snow is generally controlled using artificial snow fences. Living snow fences are not a new concept but they have only been used on a limited scale. Research directly related to natural plant barriers is limited. We therefore decided to study the behaviour of species that would survive and grow satisfactorily in the French Alps. In the first experiment, we compared the storage capacity of several different kinds of living snow fences consisting of pruned spruces, unpruned spruces and sorbs. Field observations during the winter of 1995-1996 proved that deciduous trees such as sorbs are effective, and that pruning the lower 50 cm is not effective at the end of the season because of the weight of snow on low branches. However, the use of natural plant barriers has disadvantages: a living snow fence takes time to reach an effective height and it is difficult to establish on windy site at high altitude. This is a real problem. Therefore, in a second experiment, we studied the death rate of larches planted behind a fence. We noticed that the snow fence had several effects, snow accumulation (until the planted trees grew up) and protection of the planted trees.
En France, la formation de congères est généralement contrôlée à l'aide de haies pare-congères artificielles. Les haies pare-congères in situ ne sont pas un nouveau concept mais elles n'ont été utilisées qu'à une échelle réduite. Les recherches directement liées aux barrières de plantes naturelles est limitée. Nous avons par conséquent décidé d'étudier le comportement des espèces qui survivraient et se multiplieraient de façon satisfaisante dans les Alpes françaises. Dans le cadre de la première expérience, nous avons comparé la capacité de stockage de différents types de pare-congères consistant en épicéas élagués, épicéas non élagués et en sorbiers. Les observations pratiques pendant l'hiver de 1995-1996 ont montré que des arbres à feuilles caduques comme les sorbiers sont efficaces et qu'un élagage des 50 cm du bas n'est pas efficace à la fin de la saison à cause du poids de la neige sur les branches basses. Toutefois, l'utilisation de barrières de plantes naturelles présente des inconvénients : une haie pare-congères in situ met du temps pour atteindre une hauteur efficace et son implantation sur un site venteux à haute altitude pose des problèmes. C'est un réel problème. Par conséquent, dans le cadre d'une seconde expérience, nous avons étudié le taux de mortalité des mélèzes plantés derrière la barrière. Nous avons noté que la barrière de neige avait plusieurs effets : accumulation de neige (jusqu'à ce que les arbres plantés aient grandi) et la protection des arbres plantés.
Fichier non déposé

Dates et versions

hal-02578227 , version 1 (14-05-2020)

Identifiants

Citer

F. Naaim-Bouvet, P. Mullenbach. Field experiments on "living" snow fences. Annals of Glaciology, 1998, 26, pp.217-220. ⟨hal-02578227⟩

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