La métrologie de la qualité des milieux superficiels ou souterrains est généralement scindée en deux " mondes " celui qui s'intéresse à la production des rejets et celui qui explore leur impact sur la qualité des milieux. Chacun de ces mondes sont eux-mêmes subdivisés en champs disciplinaires (chimie, hydrologie, biologie,.) si bien qu'il n'y as pas toujours de cohérence entre les données dont chacun des partis a besoin pour caractériser l'ensemble des flux qui permettraient de qualifier un impact. A l'occasion de la mise en place d'un observatoire de terrain situé sur l'agglomération lyonnaises regroupant des équipes pluridisciplinaires, nous avons mené une réflexion sur les échelles spatio-temporelles de scrutation d'un hydrosystème (superficiel ou souterrain) intégrant l'analyse de perturbations particulières (rejets urbains de temps de pluie) sur la qualité physico-chimique et biologique des milieux.