Transfers of water, suspended and dissolved elements in the Seine River network
Transferts d'eau, de matières dissoute et particulaire dans le réseau fluvial
Résumé
Though most of its basin is subjected to intensive farming practices, suspended sediments concentrations are very low over the whole network of the Seine river: 15 to 20 mg.L-1 for means and medians, with maxima that seldom exceed 200 mg.L-1. Mean transport of sediment over the basin is close to 10 t.km-2.y-1. 80 % of suspended sediments are transferred during the flood rise, a period which lasts for 1% of the year on small brooks, and for 25% of the year on the lower Seine. TSS values show a net decrease with stream order (1 to 1000 mg.L-1 for the first order, 5 to 150 mg.L-1 for the order 8). As far as water flow is concerned, we observe that basin size has no influence on mean specific discharges, which stay rather constant from the Mélarchez brook to the lower Seine. However, low flows (flows exceeded 90 % of the time) increase sharply from 0.37 L.s-1.km-2 for the Orgeval river (104 km-2) to 3.2 L.s-1.km-2 for the Marne river (12500 km-2). Inversely, specific daily discharges of large floods (daily flows exceeded only 0.5 % of the time) decrease sharply from 167 L.s-1.km-2 for the Mélarchez brook (7 km-2) to 29.6 L.s-1.km-2 for the lower Seine (65 000 km-2).
Malgré l'agriculture intensive pratiquée sur son bassin, le réseau fluvial de la Seine est partout caractérisé par des charges très faibles en Matières en Suspension (MES): 15 à 20 mg.L-1 pour les moyennes et les médianes, avec des maxima ne dépassant guère 200 mg.L-1 et un transport moyen de l'ordre de 10 t.km-2.an-1. Au total, 80% des MES sont transférées lors des montées de crues qui se produisent pendant 1 % de l'année sur les ruisseaux, et pendant 25 % de l'année sur la Seine Aval. Les gammes de MES journalières relevées à quatre stations d'ordres 1 à 8 font apparaître une décroissance très marquée (1 à 1000 mg.L-1 à l'ordre 1, 5 à 150 mg.L-1 à l'ordre 8). En ce qui concerne les flux hydriques, on observe que la taille des bassins ne joue pas de rôle sur les débits spécifiques moyens, qui restent très proches depuis le ruisseau de Mélarchez (77) jusqu'à la Seine Aval. En revanche, les débits d'étiage dépassés 90 % du temps croissent fortement de 0.37 L.s-1.km-2 pour l'Orgeval (104 km-2) à 3.2 L.s-1.km-2 pour la Marne (12500 km-2). Inversement, les débits spécifiques journaliers de très forte crue (dépassés 0.5 % du temps) décroissent fortement de 167 L.s-1.km-2 pour Mélarchez (7 km-2) à 29.6 L.s-1.km-2 pour la Seine (65 000 km-2).