Hydraulic modelling of historical floods: a case study on the Ardeche river at Vallon-Pont-d'Arc
Modélisation hydraulique de crues historiques. Application au cas de l'Ardèche à Vallon-Pont-d'Arc
Résumé
An historical investigation allowed the collection of a flood level series in the Ardeche river at Vallon within the 1600-2000 period. A detailed 1D hydraulic modelling provided a discharge estimate of the main floods. A first hydraulic model has been fitted, using information from the September 22th 1992 event (5 year flood). Then, a second hydraulic model has been used, with the previous roughness coefficients and the river topography during the XIXth century. A sensitive analysis provided error intervals on discharge estimates, with the choice of downstream and upstream (transient discharge) conditions, river geometry, roughness coefficient. As a final result, two rating curves are proposed, with the 1849 and the 1990 topography. The total relative error deltaQ/Q on extreme floods is less than 50 %, which remains a good result when compared with the present estimate of extreme floods.
Une enquête historique a permis la reconstitution des plus hauts niveaux de crue atteints par l'Ardèche à Vallon-Pont-d'Arc de 1600 à 2000. Ces niveaux ont été convertis en débit à partir d'une modélisation hydraulique 1D détaillée. Le modèle a d'abord été calé à partir des informations disponibles sur la crue du 22 septembre 1992 (période de retour 5 ans). Un second modèle a ensuite été établi, en utilisant le jeu de paramètres hydrauliques du premier modèle et des informations disponibles sur la topographie de la rivière au XIXe siècle. Une analyse de sensibilité a permis d'évaluer les incertitudes sur la reconstitution des débits liées au choix des conditions aval et amont (régime transitoire), de la géométrie de la rivière et des coefficients de perte de charge hydraulique. Nous présentons comme résultat final deux courbes de tarage représentatives de la topographie de la rivière en 1849 et 1990. L'erreur relative deltaQ/Q est inférieure à 50% pour les crues extrêmes anciennes, ce qui reste un très bon résultat au vu de la précision actuelle sur l'estimation des crues récentes.