Le Domaine public fluvial, un héritage du passé qui module aujourd`hui la réflexion sur la gestion de la biodiversité : Les zones humides de la Loire sous observation
Résumé
- Biodiversity brings automatically various questioning regarding management and patrimonial conservation of an ecosystem. To introduce this paper we will present the framework of our study. The biodiversity preservation will be use on two axes: conceptually (biodiversity agreement) and practically, on the field, in the Middle Loire watershed. Our objective is to understand how riparian societies by their action / management / daily appropriation of the Loire river`s shore, interact in modifying the biological diversity. This questioning brings, in return, questions regarding this theoretical biodiversity notion. What do we mean by biodiversity? Should we follow exclusively the juridical international framework adopted by France in 1994? Or, like our study want to do, should we overcome that framework and make the notion concrete in taking, as point of departure, the daily local activity? This first thought (linking theory and reality) is necessary to anybody who wants to get the sense of the human activity in that biophysical transformation of the environment.
La notion de biodiversité introduit à son tour - et automatiquement - de multiples interrogations relatives à la gestion et à la conservation patrimoniale d`un écosystème. En guise d`introduction et de cadre à cette présentation, la préservation de la diversité biologique sera appréhendée tant sur le plan des concepts qu`en regard des travaux issus d`une étude de terrain en Loire Moyenne. En effet, notre but est de comprendre comment les sociétés riveraines, par leur action / gestion / appropriation quotidienne des marges ligériennes interviennent en modifiant cette diversité biologique. Ce questionnement amène donc en contrepartie un autre raisonnement sur cette notion abstraite de biodiversité. Qu`entend-on par biodiversité ? Doit-on s`en tenir au cadre juridique international adopté par la France en 1994 ? Ou, comme l`a tenté notre étude, doit-on plutôt dépasser ce cadre et rendre cette notion accessible à partir de l`action quotidienne sur les sites ? Cette première réflexion (liant la théorie à la réalité de terrain) est nécessaire à quiconque tente justement de saisir le sens de l`action des sociétés humaines dans cette transformation du milieu bio-physique.