Les techniques traditionnelles de plantations de ligneux en vue de créer des haies ou des boisements sur les dépendances vertes ferroviaires ne peuvent plus aujourd'hui être considérées comme satisfaisantes au regard des préoccupations environnementales. Depuis plus de trente ans, les plantations de jeunes plants sur paillage plastique ont été communément répandues. Si ces techniques ont prouvé jusqu'à dernièrement leur intérêt économique, il n'en est pas de même du point de vue écologique. Le contexte réglementaire relatif à l'usage des paillages plastiques a évolué obligeant aujourd'hui les usagers à retirer les bâches plastiques au bout de trois ans mais également à trouver des filières d'élimination, puisque, ne s'agissant pas de déchets ultimes, ces produits ne peuvent plus être mis en décharge. Il est donc aujourd'hui de la responsabilité des maîtres d'½uvre et des maîtres d'ouvrage de favoriser des techniques d'installation de la végétation ligneuse respectueuses de l'environnement. Si des recherches ont déjà été réalisées sur la végétation herbacées entre 1995 et 2001 dans le cadre du projet européen « recréer la nature », depuis 2002 la SNCF (Société Nationale des Chemins de Fers) et RFF (Réseau Ferré de France) s'intéressent à la végétation ligneuse. Un site expérimental a été créé en Seine et Marne sur 35 hectares testant des méthodes alternatives d'implantation des ligneux réduisant les intrants et favorisant la biodiversité. Trois axes de recherches ont été développés : - Les paillages biodégradables - Les techniques de semis de ligneux et contrôle de la végétation adventice - Les techniques de génie écologique à base de systèmes de pièges à graines