Deadwood for biodiversity or energy savings? An environmental dilemna for foresters - INRAE - Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement Accéder directement au contenu
Communication Dans Un Congrès Année : 2007

Deadwood for biodiversity or energy savings? An environmental dilemna for foresters

Du bois mort pour la biodiversité ou la filière bois energie ? Un dilemme pour les forestiers

Résumé

Searching for more legitimacy, many forest policies try to take into account biodiversity. This notion is elevated to the status of a positive norm with a moral connotation so that biodiversity promoters avoid to use terms as useless or noxious species. However, biodiversity conservation programmes are selective. They often emphasize the protection of mammals and emblematic animals but they neglect whole living beings compartments as insects, fungi, bacteria Drawing experience on French national research programme on forest biodiversity, the paper firstly deals with the evolution of forestry paradigms and the ecologisation of foresters. We will see that forest management paradigms and relationships between foresters and nature are ambiguous. From deadwood rejection to close-to-nature forestry, forest management orientations depends on its social network and his social status. Finally, the paper will show that forest owners community is deeply divided in regard to two national environmental policies: on one hand forest owners are encouraged to preserve deadwoods as habitats for insects but, on the other hand, to save fossils energies, industrials propose them to export their coarse woody debris to transform them as fuelwood.
De plus en plus de politiques publiques trouvent une nouvelle légitimité dans la prise en compte de l'environnment. C'est aussi le cas pour les politiques forestières qui érigent ainsi en normes positives des notions telles que celles de biodiversité. Pourtant,les actions en la matière sont souvent sélectives.Les actions en faveur de la biodiversité privilégient souvent la protection des grands mammifères mais ignorent complètement ou presque d'autres compartiments du règne animal ou végétal tels que les insectes, les champignons inférieurs, les bactéries... Cet article montre ainsi, à partir de l'exemple d'une recherche sur la conservation des bois morts, que les représentations sociales associés à cet aspect de la biodiversité sont souvent connotés négativement et sont loin de faire l'unanimité, y compris chez les forestiers. Nous verrons ainsi que les acteurs en charge de la forêt sont profondément divisés quant aux programmes d'actions visant à conserver du bois mort. Les uns y voient une régression des modèles et paradigmes de gestion forestières appliqués jusqu'à présent ; d'autres considèrent au contraire que la conservation des bois morts fait partie du métier de forestier. Mais un autre enjeu portés par les industriels de la filière bois émerge autour de cette question : pourquoi ne pas valoriser les rémanents forestiers dans le cadre de la filière bois énergie? Se pose alors un dilemme pour les gestionnaires : faut il conserver les bois morts pour favoriser la biodiversité ou faut-il brûler ce même bois mort pour préserver les énergies fossiles non renouvelables?
Fichier non déposé

Dates et versions

hal-02589616 , version 1 (15-05-2020)

Identifiants

Citer

Philippe Deuffic. Deadwood for biodiversity or energy savings? An environmental dilemna for foresters. 8th conference of the European Sociological Association,University of Glasgow, GBR, 3-6 september 2007, 2007, pp.13. ⟨hal-02589616⟩

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