La prédiction d'évenementshydrologiques extrêmes sur des bassins nécessite d'avoir une bonne connaissance du réseau hydrographique. Lors des évènements "type cévenol" auxquels la région est sujette, l'hypothèse est faite que le réseau temporaire concentre les eaux de ruissellement superficiel, ce qui permet d'envisager que certaines ravines contribuent activement à la dynamique des eaux sur le bassin versant. A l'échelle du réseau non permanent, le réseau cartographique de l'IGN n'est pas suffisamment détaillé. Dans la mesure où la méthode utilisée par l'IGN pour la mise à jour du réseau hydrographique est la photo-interprétation et avec l'avènement des images satellites à THRS, il semble donc important d'évaluer l'apport de ces images satellites vis-à-vis de cette thématique. Cette étude va 1. définir le fonctionnement hydrologique du bassin versant et tenter de faire un état de l'art des méthodes actuelles pour déterminer le réseau hydrographique, 2. proposer une méthodologie basée sur une fusion d'informations issues des images satellites et de diverses sources disponibles (MNT, terrain) pour évaluer si le drain est potentiel ou réel, 3. chercher à dégager d'une part l'intérêt de telles images satellites pour l'extraction du réseau hydrographique réel (permanent ou non, actif lors des évènements hydrologiques extrêmes), et d'autre part, l'utilité d'informations contextuelles pour s'affranchir des limites rencontrées lors de la photo-interprétation des images satellites.