Cette classification est un développement de travaux antérieurs (Monnier et al., à paraitre). Elle prend pour modèle celle qui a été proposée par Round et al. en 1990, mise à jour en particulier par l'addition de nouveaux genres créés depuis. Ils sont attribués aux différentes familles en prenant en considération leur histoire taxinomique et leurs affinités morphologiques, entre eux et avec les familles auxquelles ils sont supposés appartenir. Par exemple, les genres Cymbopleura (Krammer) Krammer et Encyonopsis Krammer sont attribués à la famille des Cymbellaceae Greville, et le genre Gomphosphenia Lange-Bertalot à la famille des Gomphonemataceae Kützing. Certaines espèces du genre Achnanthes sensu lato sont considérées comme appartenant à la famille des Achnanthidiaceae D. G. Mann, plutôt qu'à celle des Achnanthaceae Kützing. Dans son extension actuelle, le genre Nupela Vyverman et Compère est provisoirement attribué à la famille des Diadesmidaceae. Mais ce genre est probablement polyphylétique et doit être réévalué. Le genre Chamaepinnularia Lange-Bertalot et Krammer, en première analyse, est estimé appartenir aux Sellaphoraceae Mereschkowsky. Certaines espèces du genre Navicula sensu lato sont également considérées comme appartenant aux Sellaphoraceae plutôt qu'aux Naviculaceae Kützing, etc. Pour les taxons de rang spécifique et inférieur, la liste des 812 taxons retenus pour le calcul de l'IBD a été allégée des taxons dont la présence semblait particulièrement improbable dans des stations du réseau de contrôle français. Les principaux synonymes sont cités, ce qui permet à l'utilisateur de faire le lien entre les diverses dénominations d'un taxon. Dans quelques cas, des dénominations plus actuelles sont proposées. Cette classification est utilisée comme outil pédagogique dans le cadre des formations internes et externes à Asconit Consultants. Elle sert de trame pour l'apprentissage à l'identification des taxons de l'IBD.