Sludge drying by solar drying systems: state of the art and feed-back
Le séchage solaire des boues de station d’épuration : État de l’art et retours d’expériences
Résumé
A continuous increase of the number of solar drying systems has occurred since 2002 in France. The performances of treatment are nevertheless very different from one facility to another, with difficulties of operations in some facilities. In this situation, a feed-back was desired by practitioners to Irstea/Cemagref research institute to determine the best practice to design and operate solar drying processes for sludge. After a preliminary step of presentation of the different process types (technologies, principles of operation) by designers, different facilities were investigated in France. Then, a survey was carried out in order to determine the main problems faced by operators, to find solutions and solve them. Among the 130 existing facilities in 2009 (62 were operated in 2007), an important number of answers were obtained from the survey. The data have thus provided a comprehensive picture of the practice of solar drying processes for sludge. The survey has shown that the majority of the operators wanted to keep the operation of this technology (30% of the operators were not satisfied by their technology). The main difficulties pointed out were due to a lake of reliability of the equipment and due to unsuitable rules of design and operations.
Le séchage solaire des boues s’est développé en France depuis 2002 et s’est traduit par des installations à performances variées, associées dans certains cas à d’énormes contraintes d’exploitation. Face à cette situation, un retour d’expérience, fortement souhaité par l’ensemble de la profession, a été effectué par Irstea/Cemagref. Après une présentation par les constructeurs des différentes technologies et principes de leur système, de nombreux sites ont été visités. Ensuite, une enquête auprès de tous les exploitants équipés de ce procédé a permis de mieux connaître leur degré de satisfaction du système et de recenser les principaux problèmes rencontrés et les solutions apportées. Sur les 130 installations déjà construites en 2009 (dont 62 étaient en fonctionnement fin 2007), le taux de réponse a été très satisfaisant et a permis une analyse représentative sur le sujet et exhaustive sur les principaux avantages et inconvénients des différents systèmes. De plus, des contraintes d’exploitation non précisées au départ ont été identifiées. Malgré une insatisfaction importante de la profession pour 30 % des installations enquêtées, on note le souhait de maintenir cette technologie. Cette insatisfaction s’explique par un manque d’information initial sur le sujet : consignes de réglages, paramètres prioritaires à surveiller …. Les principaux problèmes réels évoqués semblent liés à un manque de fiabilité des équipements, à la faiblesse du dimensionnement (premières expériences des constructeurs) et à la méconnaissance des règles d’exploitation.