Improvement of the wildland-urban interfaces caracterization and mapping methodology
Amélioration de la méthodologie de caractérisation et cartographie des interfaces habitat-forêt
Résumé
WUI are key locations in terms of fire risk management, as well for the fire occurrence (hazard) as for the fire effects and damage (vulnerability). Their characterization and mapping are taken into account in the fire risk assessment through the mapping of houses which are main stakes, thus helping the fire fighting through knowledge of the spatial organization of these areas and improving the fire prevention. Managers and end-users look forward the improvement of the methodological guide of the characterization and mapping of WUI, performed by Irstea in 2010 for MEDDTL. Improvements developed in the current report take into account the vegetation on the one hand and are related to the housing characterization on the other hand. The vegetation has been taken into account at two scales: (i) at the global scale, the horizontal structure of the wildland vegetation is assessed by the cover rate that can be calculated on large territories and separated from the agricultural areas; (ii) at the local scale, fuel classes are spatially identified from current fuel typologies. The improvement of the housing characterization at the global scale allows us: (i) to take into account, beyond the houses, all the dwellings submitted to the clear-cutting regulation (agricultural, industrial, trade dwellings, public dwellings, campgrounds, etc.); (ii) to identify relevant classes of dwelling density individualizing dwellings at the vicinity of the WUI from the dwellings at the centre of the WUI.
Les interfaces habitat-forêt constituent des espaces clé en matière de gestion du risque d'incendie de forêt que ce soit en terme d'occurrence des feux (aléa) mais aussi d'effets et de dommages (vulnérabilité). La caractérisation et la cartographie des interfaces habitat-forêt participe à l'évaluation du risque d'incendie de forêt en inventoriant et localisant les enjeux primordiaux que sont les habitations, en aidant la lutte à travers la connaissance de l'organisation spatiale de ces territoires, en améliorant la prévention. Le Guide Méthodologique de caractérisation et cartographie des interfaces habitat-forêt1, réalisé par Irstea en 2010 pour le MEDDTL, suscite beaucoup d'attente de la part des gestionnaires et utilisateurs qui souhaitent que certains points méthodologiques soient améliorés. Les améliorations développées dans le présent rapport concernent la prise en compte de la végétation d'une part, la caractérisation de l'habitat d'autre part. L'amélioration de la prise en compte de la végétation se situe à deux échelles: (i) à l'échelle globale, la structure horizontale de la végétation naturelle est appréhendée à partir du calcul d'un taux de recouvrement pouvant être calculé sur de vastes territoires et les surfaces agricoles sont différenciées des surfaces correspondant à la végétation naturelle; (ii) à l'échelle locale, des classes de combustibles sont identifiées spatialement à partir de typologies de combustibles existantes. L'amélioration de la caractérisation de l'habitat permet à l'échelle globale: (i) de considérer au-delà des bâtis de type résidentiel l'ensemble des constructions soumises au débroussaillement (constructions agricoles, industrielles, commerciales et édifices publics, campings, etc.); (ii) d'identifier des classes de densités de bâtis pertinentes discriminant les bâtis situés en périphérie d'une interface des bâtis situés au centre de celle-ci.