Multi-scale monitoring device for biodiversity and society interactions in France
Dispositifs de suivi multi-échelle des interactions biodiversité-société en France
Résumé
Between 1986 and 1988, the more clearly defined and long established terms, species diversity and species richness were replaced by « biodiversity » as a contraction of biological diversity. The use of this term has spread in scientific publications and media at a time when the concern about the very high loss of species and the involvement of the human societies in this process has raised among citizens and public authorities. The biodiversity management became more than ever the center of a debate between scientific, politician, industrial, media and NGO communities even though the concept of biodiversity is not well understood yet. Initially, the main visible effect of the loss of biodiversity has been the high and unexpected rate of species extinction on the planet. Habitat loss and destruction, over-exploitation of natural ressources and pollutions are today identified as the first causes of this loss. Thus the study of biodiversity has to be a transversal approach including the global protection of the environment. In the 90’s, international, European and national objectives have been set to stop or slow down the loss of biodiversity by 2010, but these objectives have not been achieved according to the main stakeholders. However, how could it be possible to reach these objectives without setting up biodiversity monitoring systems? How particularly identify and assess the interactions and the impacts between society and the evolution of biodiversity?
Entre 1986 et 1988, les termes « diversité spécifiques » et « richesses spécifiques » ont été remplacés par le terme « Biodiversité », contraction de diversité biologique. Bien que centré sur la nature, l’apparition de ce terme a permis d’alerter les citoyens et pouvoirs publics de la disparition accélérée des espèces et de l’implication de l’homme dans ce processus. Scientifiques, politiques, associations, industriels, média débattent plus que jamais sur la gestion de cette biodiversité alors que le concept-même reste mal défini. Initialement, l’effet principalement visible de l’érosion de cette biodiversité était l’augmentation rapide voire inattendue de la disparition d’espèces sur le globe. Aujourd’hui, la dégradation des habitats, la surexploitation des ressources naturelles et la généralisation des pollutions de diverses origines sont identifiées comme étant les premières causes de cette érosion. Il est ainsi nécessaire pour étudier la biodiversité d’avoir une approche transversale en incluant la protection globale de l’environnement. Dans les années 1990, des objectifs sont définis aux niveaux international, européen et national pour stopper ou ralentir l'érosion de la biodiversité à l'horizon 2010. Cependant, ils ne seront pas atteints selon les principaux acteurs du domaine. Pourtant, comment savoir si ces objectifs sont atteints sans système de mesures permettant d’évaluer l’amélioration ou la dégradation de la biodiversité ? Comment, en particulier, identifier et mesurer les interactions et impacts de la société dans l’évolution de cette biodiversité ?