Evaluation of the latest LEADER program (2007-2013) in Auvergne and Burgundy: between routinisation and agricultural capture risks
Evaluation du dernier programme LEADER (2007-2013) en Auvergne et Bourgogne : entre logiques de routinisation et risques de capture agricole
Résumé
Far from the idealized images usually conveyed on the subject of the LEADER program, which is often promoted for its innovative and territorialized character, the ex ante and intermediate evaluation studies carried out in the Auvergne and Burgundy regions have revealed a system that is still torn between rural and agricultural development and confronted with bureaucratic management. This is due to the restrictive framework of European and national co-financing as well as an increase in the professionalization of project liaisons. The evolutions are not only the product of features unique to this program, but also of a general tendency towards defining rural development by default and in reference to urban areas. The reasons for this can be institutional (with the low recognition of “Pays”), economic (development of the residential economy that consists in releasing the flow of urban wealth in rural areas), and sociological (broadcasting more centralizing representations).
Loin des images d'Epinal véhiculées habituellement au sujet du programme LEADER, souvent mis en avant pour son caractère innovant et territorialisé, les exercices d'évaluation ex ante et intermédiaires menés dans les Régions Auvergne et Bourgogne ont révélé un dispositif toujours écartelé entre développement agricole et rural et confronté à une gestion bureaucratisée en raison du cadre contraignant des cofinancements européens et nationaux et des logiques de professionnalisation à l'½½uvre parmi les professionnels de l'animation. Ces évolutions ne relèvent pas seulement de traits propres à ce programme, mais d’une tendance plus générale : la définition par défaut d’un développement rural inféodé aux agglomérations à la fois pour des raisons institutionnelles (suppression du label de Pays), économiques (essor de l’économie résidentielle urbaine qui irrigue les espaces ruraux) et sociologiques (diffusion de représentations plus centralisatrices).