De nombreux enjeux en termes d’usage de l’eau sont associés aux périodes d’étiage. La bonne connaissance et l’anticipation de ces situations sont donc cruciales pour la gestion de la ressource en eau. Sur le bassin versant de l’Orgeval, et à une échelle plus large sur le bassin versant du Grand Morin, la ressource en eau peut être soumise à un certain nombre de pressions : pollutions d’origine urbaine ou agricole, altération des habitats aquatiques, prélèvements en eau (pour l’eau potable et l’irrigation). D’autres usages du type récréatif existent : baignade, canoë-kayak, pêche. En situation de pénurie, il est nécessaire à la fois d’assurer le bon état qualitatif et quantitatif des eaux pour préserver la ressource, et de maintenir autant que possible les différents usages. Des outils d’anticipation sont donc nécessaires pour aider à appréhender et mieux gérer les situations à risque, d’autant que les étiages sur le Grand Morin peuvent être relativement sévères avec des situations de crise ou de crise renforcée régulières. Nous proposons de tester et d’évaluer des méthodes fondées sur la modélisation hydrologique et l’utilisation d’archives climatologiques pour prévoir les débits d’étiage au niveau de trois stations hydrométriques du bassin de l’Orgeval.