Procédés Bioréacteurs à Membranes. Retour d’expériences sur la technologie BRM appliquée aux ERU (3 000 - 60 000 EH) - INRAE - Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement Accéder directement au contenu
Communication Dans Un Congrès Année : 2014

Procédés Bioréacteurs à Membranes. Retour d’expériences sur la technologie BRM appliquée aux ERU (3 000 - 60 000 EH)

Résumé

Ces dernières années, 8 installations BRM (de 3 000 EH à 66 000 EH) équipées de fibres creuses ou de plaques ont fait l’objet de suivis approfondis sur le long terme par une équipe d’Irstea. Un bilan de ces suivis a permis de dresser un état de l’art de la technique des bioréacteurs et de son application en France pour le traitement des eaux usées urbaines. De l’expérience acquise, il ressort que cette technique entre tout à fait en concurrence avec des solutions « boues activées conventionnelles + traitement tertiaire », et ce, avec une plus grande compacité. Plusieurs points apparaissent déterminants dans le fonctionnement des BRM : •la qualité du tamisage et son dimensionnement, garants de la fiabilité du procédé et de la pérennité des membranes, •une concentration de boue établissant un bon compromis entre charge massique, production de boue et transfert d’oxygène (une concentration élevée réduit la charge volumique donc l’emprise au sol mais réduit aussi le transfert d’oxygène) •une bonne technicité des exploitants. Les concentrations en boues initialement préconisées ont été progressivement diminuées afin de réduire les coûts énergétiques. La production de boue biologique demeure proche de celle de systèmes conventionnels fonctionnant avec des âges de boue identiques (environ 0,35 kg MES/kg DCOéliminée). Le coût énergétique des BRM demeure plus élevé que celui d’une boue activée conventionnelle du fait notamment de l’air nécessaire au décolmatage des membranes, de la concentration en boue plus élevée pénalisant le transfert d’oxygène et de la recirculation entre les cellules membranaires et le bassin d’aération qui est généralement de 400 à 500 % du débit d’entrée. Les consommations énergétiques relevées sur les installations suivies par Irstea sont d’autant plus élevées que la sous-charge est importante. Une fraction de l’énergie consommée est en effet très dépendante de la surface de membrane installée et donc en partie fixe. Des réductions significatives de dépenses énergétiques sont possibles et sont actuellement testées par les concepteurs et par les exploitants de BRM. On peut agir en particulier sur les cycles d’aération dans les cellules membranaires, sur les débits d’air, et en réduisant les concentrations de boue notamment lorsque la charge organique reçue s’avère très inférieure à la charge nominale.
Fichier non déposé

Dates et versions

hal-02600926 , version 1 (16-05-2020)

Identifiants

Citer

Jean-Marc Perret, Alain Husson, Anne Emmanuelle Stricker, Yvan Racault. Procédés Bioréacteurs à Membranes. Retour d’expériences sur la technologie BRM appliquée aux ERU (3 000 - 60 000 EH). Rencontres Techniques de l'ARPE "les Procédé d'épuration bioréacteurs à membranes [BRM]", Nov 2014, Ensuès-la-Redonne, France. pp.33. ⟨hal-02600926⟩

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