Limiting pesticides transfer by water thanks to buffers zones : characterization of the existing, and proposal of additional and mitigation features
Limitation du transfert hydrique des produits phytosanitaires par les zones tampons : caractérisation de l'existant et proposition de dispositifs correctifs et complémentaires
Résumé
WFD application supposes that the ecological « good status » for water bodies be reached before 2015. However in France, this good status may not be reached for a large number of waterbodies, in particular because of the contamination of the water resource by non-point source pollutions, mainly by nitrogen and pesticides. In this context, buffer zones may be useful mitigation solutions to limit pollutants transfer towards surface water bodies. In order to optimize their efficiency considering pesticides transfer, Irstea prepared two guides, which take place in watershed scale diagnosis logic, in order to integrate buffer zones in handling a catchment so as to limit the water surface transfers. They are used in a second step, the first one being the diagnosis establishing the risk of water contamination by pesticides at the scale of small catchment.
L’application de la DCE suppose le retour au bon état écologique des cours d’eau à l’échéance de l’année 2015. Le risque de non atteinte de ce bon état est significatif en France, notamment à cause de la contamination de la ressource en eau par les pollutions diffuses, nitrates et produits phytosanitaires principalement. Les zones tampons sont en mesure de retenir en partie ces polluants et de limiter les transferts de surface vers la ressource en eau. Afin d’optimiser leur fonctionnement pour ce qui est des produits phytosanitaires, Irstea a élaboré deux guides de diagnostic à l’échelle d’un petit bassin versant rural, qui s’insèrent dans une logique de diagnostic pour l’intégration des zones tampons dans la gestion d’un bassin versant afin de limiter les transferts hydriques de surface. Ils interviennent lors de la deuxième étape de diagnostic, la première étant le diagnostic du risque de contamination des eaux par les pesticides à l’échelle du petit bassin versant. Le premier guide permet de réaliser un état des lieux de l’existant. Il concerne principalement les zones tampons rivulaires existantes qu’il s’agit de recenser et dont il convient de relever les facteurs de dysfonctionnement. Suite à cette première analyse qui peut déboucher sur la proposition de zones tampons complémentaires, le deuxième guide permet, le cas échéant, de choisir les dispositifs les plus adéquats pour limiter au maximum le transfert hydrique, en se basant sur les éléments de topographie, de pratiques culturales ou les caractéristiques du sol et en s’appuyant sur un arbre de décision.