La caractérisation des eaux domestiques par source d’émission à l’échelle de l’habitat demande une connaissance fine des usages au sein de l’habitat et un suivi analytique rigoureux. Ces contraintes impliquent un coût d’étude important qui limite les études sur le sujet. Pour autant, l’émergence de nouvelles technologies pour la valorisation des effluents suscite de nouveaux suivis analytiques pour certaines sources d’émission domestiques (ex. : urine, eaux ménagères). Evidemment des disparités existent entre les différentes cultures, usages et pratiques. Dans le but de se rapprocher des conditions françaises métropolitaines, cet article vise à offrir une base de données de la zone occidentale européenne. Les études prises en considération sont majoritairement issues de la littérature scientifique (ouvrages et publications). Les sources d’émission d’eau usée domestique sont historiquement classées en deux sources de pollution principales : les eaux vannes et eaux ménagères. Pour tenir compte de nouvelles perspectives, la caractérisation des effluents domestiques réalisée dans le cadre de cette étude, tend à considérer le maximum de sources d’émission : urine, fèces, papier toilette, eaux ménagères issues des cuisine, salle de bain et lave-linge. A partir de ces données, il est proposé une reconstitution des eaux usées domestiques à laquelle est comparée les données nationales pour l’habitat et le petit collectif.