Suivi de la communauté phytoplanctonique du plan d'eau de Gaschet : Année 2017 - INRAE - Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement Accéder directement au contenu
Rapport (Rapport De Recherche) Année : 2019

Monitoring of the phytoplankton community of the Gaschet waterbody: 2017

Suivi de la communauté phytoplanctonique du plan d'eau de Gaschet : Année 2017

Résumé

La retenue de Gaschet, localisée en Guadeloupe, a fait l'objet d'une première année de surveillance de son état écologique en 2017. Cette surveillance, prévue sur une durée de trois ans, vise à tester la mise en place d'un protocole de surveillance de la communauté phytoplanctonique sur la retenue de Gaschet et à tester la mise en oeuvre de l'Indice Phytoplanctonique Lacustre - IPLAC dans un contexte tropical. En 2017, la surveillance a comporté un suivi de la qualité physico-chimique de ses eaux et sédiments décrit dans le rapport SCE (2018) ainsi qu'un suivi de l'élément phytoplancton. Les campagnes de terrain ont démarré au mois de septembre 2017 et ne couvrent donc qu'une petite partie de l'année. Néanmoins il en ressort que la communauté algale est bien développée et diversifiée avec des richesses de plus de 50 taxons représentés majoritairement par les algues vertes puis les cyanobactéries et les diatomées. Les biomasses algales totales sont plutôt élevées car supérieures à 10 mg/l, indiquant un plan d'eau productif. Les taxons les plus abondants sont des diatomées centriques et certaines algues vertes notamment Dictyosphaerium pulchellum et Pediastrum simplex. Seul Staurastrum volans (embranchement des Charophyta) très fréquent bien qu'assez peu abondant est un taxon non connu du territoire métropolitain mais fréquent en Amérique du Nord. Les cyanobactéries, bien qu'assez diversifiées, sont très peu abondantes sur la retenue de Gaschet. Les moyennes des teneurs en chlorophylle-a et phéopigments sur cette période de 2017 sont respectivement de 11,7 et de 18,5 µg/l, mais ces résultats sont discordants avec les biomasses totales issues des comptages phytoplanctoniques. Cela est d'autant plus gênant que les mesures de chlorophylle-a sont nécessaires à la métrique MBA de l'indice IPLAC. Les résultats de l'IPLAC ne peuvent être qu'indicatifs dans la mesure où les campagnes et les échantillons ne couvrent qu'une petite partie de l'année. Ceci étant la métrique MBA est calculable mais la présence de teneurs en chlorophylle-a couvrant la gamme d'état « mauvais » à mieux que la référence interrogent. La MCS donne un état « bon » et l'IPLAC est alors supérieur à 0,6 classant cette masse d'eau en état « bon ». A des fins de comparaison, la trophie a été évaluée selon le système de l'OCDE. Cependant avec la limite de quantification du phosphore beaucoup trop élevée et la répartition des campagnes, cette évaluation n'est qu'une indication. Elle place la retenue de Gaschet entre un état mésotrophe et eutrophe. Les suivis des années ultérieures devraient contribuer à une meilleure appréciation de la possibilité de mise en en oeuvre de l'IPLAC sur cette retenue et à son évaluation d'état écologique.
Fichier non déposé

Dates et versions

hal-02608615 , version 1 (16-05-2020)

Identifiants

Citer

Christophe Laplace-Treyture. Suivi de la communauté phytoplanctonique du plan d'eau de Gaschet : Année 2017. [Rapport de recherche] irstea. 2019, pp.24. ⟨hal-02608615⟩
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