Cartographie du ruissellement. Application des méthodes SHYREG et IRIP sur deux cas d'étude
Résumé
Irstea développe depuis plusieurs années une expertise et des méthodes susceptibles d'aider à l'appréciation du risque de ruissellement sur le territoire français. Ce risque est appréhendé de manière totalement différente par les deux méthodes proposées par Irstea : SHYREG et IRIP. La méthode SHYREG s'appuie sur une information intégrée à l'échelle du bassin versant, la mesure des débits, pour proposer une modélisation distribuée des aires contributives à cet écoulement. La modélisation des écoulements sur cette maille de calcul est alors assimilée au phénomène de ruissellement sur les versants. La difficulté de cette approche réside dans la descente d'échelle spatiale (ou désagrégation) qui reste contrôlée par une variabilité spatiale imposée à la fois par la grande échelle (bassins jaugés) et une variabilité spatiale à petite échelle difficilement appréciable imposée par un a priori lié à l'occupation du sol. La méthode IRIP s'appuie sur une information spatiale fine issue de SIG pour déterminer des relations a priori entre les variables environnementales et des indices de susceptibilité au ruissellement. Cette information qualitative permet une hiérarchisation des zones propices aux phénomènes liés au ruissellement, qui est ensuite comparée aux zones sur lesquelles des dégâts attribuables au ruissellement ont été constatés. Au travers de deux applications sur deux bassins versants, l'étude présente ici les différences entre les deux méthodes mais aussi les points sur lesquels elles peuvent se rejoindre ou se compléter. En particulier dans la paramétrisation a priori de la production, des échanges entre les méthodes sont possibles. Des travaux de collaboration à la date de rédaction de cette note de synthèse sont présentés en perspective pouvant alimenter les futurs développements des deux méthodes.
Domaines
Sciences de l'environnementOrigine | Fichiers produits par l'(les) auteur(s) |
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