From knowledge sharing to co-design of agroecological innovations: Example of the mycorrhiza valorization in French Guiana
Du partage de connaissances à la co-conception d'innovations agroécologiques : Exemple de la mobilisation des mycorhizes en Guyane
Résumé
When designing and implementing agroecological production systems, farmers make use of knowledge from various sources (scientific, local, expertise,…). They also exploit practice, products and technologies based on biodiversity. Soil microbial biodiversity, especially, offers promising opportunities to reduce the use of pesticides and fertilizers. In French Guiana, a participatory approach involving farmers, advisers and researchers, allowed to share knowledge and to identify levers and brakes. This approach is dedicated to the use of mycorrhiza in market gardening production. The different stakeholders proposed to evaluate some commercial products (biofertilizers based on mycorrhized roots) and practices favouring native mycorrhiza (naturally present in most agricultural soils) by growing mycorrhizal plants in nurseries. The results obtained show that the valorization of native mycorrhizal fungi is more efficient than the use of commercial products to mycorrhize plants in nurseries.
Pour concevoir et mettre en oeuvre des systèmes de production agroécologiques, les agriculteurs s’appuient sur un panel de connaissances (scientifiques, locales, expertes …) relatives à leurs milieux naturels et leurs fonctionnalités. Ils mobilisent un ensemble de pratiques, produits, méthodes et technologies qui valorisent la biodiversité. La biodiversité microbienne du sol, en particulier, offre des perspectives prometteuses pour réduire l’utilisation d’engrais et de pesticides. En Guyane française, une démarche participative impliquant des agriculteurs, des chercheurs et des techniciens a permis de partager des connaissances et d’identifier les leviers à la valorisation des mycorhizes en maraîchage. Les acteurs guyanais ont proposé d’évaluer des produits commerciaux standard (biofertilisants à base de racines mycorhizées) et des pratiques mobilisant les mycorhizes indigènes, naturellement présentes dans la plupart des sols, par la culture de plantes mycorhizotrophes en pépinière. Les résultats obtenus montrent que la valorisation des champignons mycorhiziens indigènes est plus efficace que l’utilisation de produits commerciaux pour mycorhizer des plants en pépinière.
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