CAP ReD: cherry, apricot, plum - reduction of inputs and sustainability of production systems
CAP ReD : Cerisier Abricotier Pruniers - Réduction des intrants et durabilité des systèmes de production
Résumé
CAP ReD aims to design and evaluate cherry, apricot, Ente plum, Japanese-American plum and mirabelle plum orchards, so that the use of phytosanitary products is halved, while maintaining the technico-economic performance. System experiments, conducted by 9 partners at 10 sites from 2013 to 2018, combined many levers of action (genetics, physics, biotechnology, biology ...), and choices were made from planting the trees to the annual management of orchards. For example, 17 low-pesticide-input control systems (LPIC) were compared each year to 11 reference systems (IFP). These LPIC systems, excluding biocontrol, achieved an average reduction of 58% of IFT (5.1 / 12.2 in IFP). The goal of “zero herbicide cultivation” was achieved in the majority of systems, of which two levers proved their worth: mechanical weeding and the woven weed control ground cover. Marketable yield was lower with the LPIC systems (-19%) except in high density orchards. CAP ReD's LPIC systems also required more work time to produce one tonne of fruit. This loss of production and efficiency is not offset by an increase in the sales price in the LPIC systems, so the economic performance is lower. Thus, the costs of production with LPIC systems is on average 20% higher, i.e. + 0.15 € / kg. 47% of LPIC systems (8/17) are classified as Economical and Efficient Systems. These are either i) high-density systems with insect nets, rain covers, dose reduction with innovative spraying techniques, but with high depreciation costs; or ii) systems of which the fruit are intended for the processing industry with lower production costs (no waste, mechanical harvesting), using decision-support tools, biocontrols and reduction of certain treatments. These results show the technical feasibility of a considerable reduction of phytosanitary product use, decreasing the risks of impacts on the environment and human health, but also the economic difficulty that these changes of practice generate for the grower, without revaluating prices.
CAP ReD vise à concevoir et évaluer des vergers de cerisier, abricotier, prunier d’Ente, prunier américano-japonais et mirabellier, permettant de réduire l’usage des produits phytosanitaires par deux, tout en conservant les performances technico-économiques. Les expérimentations systèmes, conduites par 9 partenaires dans 10 sites de 2013 à 2018, combinent de nombreux leviers d’action (génétique, physique, biotechnique, biologique…), depuis le choix à la plantation, jusqu’à la gestion annuelle des vergers. Ainsi, 17 systèmes économes en produits phytosanitaires (ECO) sont comparés chaque année à 11 systèmes de référence (PFI). Ces systèmes ECO ont permis une réduction moyenne de 58% des IFT hors biocontrôle (5.1 vs 12.2 en PFI). L’objectif « zéro herbicide » a été atteint dans la majorité des systèmes, deux leviers ont fait leur preuve : le désherbage mécanique et la bâche tissée au sol. Le rendement commercialisable est plus faible dans ECO (-19 %), sauf dans les systèmes à haute densité ou biaxe d’arbres. Les systèmes ECO de CAP ReD nécessitent aussi plus de temps de travail pour produire une tonne de fruits. Cette perte de production et d’efficience n’est pas compensée par une augmentation du prix de vente des fruits dans les systèmes ECO, aussi les performances économiques sont moindres. Ainsi, le coût de production des systèmes ECO est en moyenne supérieur de 20%, soit +0.15€/kg. 47% des systèmes ECO (n=8) sont classés Systèmes Economes et Performants (SCEP). Ce sont soit, i) des systèmes avec filets anti-insectes, bâche anti-pluie, réduction de dose avec pulvérisation innovante, conduits en haute densité ou biaxe, mais ayant de fortes charges d’amortissement ; soit ii) des systèmes valorisant leurs fruits en industrie, avec des coûts de production moindres (moins de déchet, récolte mécanique), utilisant des Outils d’Aide à la Décision, biocontrôles et impasses. Ces résultats montrent la faisabilité technique d’une forte réduction des produits phytosanitaires, diminuant les risques d’impacts sur l’environnement et la santé humaine, mais aussi la difficulté économique qu’engendrent ces changements de pratiques pour le producteur, sans revalorisation des prix.
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