La fiscalité peut changer les mauvaises habitudes alimentaires
Résumé
Depuis plusieurs années, les campagnes d'affichage, les spots de publicité, les informations nutritionnelles se sont multipliées. Les Français par exemple, savent qu'il faut consommer cinq fruits et légumes par jour, manger mais aussi bouger, et même que les produits laitiers sont leurs amis pour la vie. Mais rien n'y fait ! L'obésité continue lentement à progresser. Face à ce qui est en train de devenir le premier problème de santé publique dans le monde, le législateur a décidé d'utiliser la manière forte : depuis janvier 2012 il a taxé l'ensemble des boissons sucrées, même celles comportant des édulcorants. La bonne idée que l'on attendait ? Pas sûr ! Une très sérieuse étude française met à mal les idées reçues. Deux chercheurs de TSE, Céline Bonnet, chargée de recherche à l'INRA et Vincent Réquillart, directeur de recherche à l'INRA et membre de l'Institut d'Économie Industrielle ont cherché à évaluer l'impact des taxes nutritionnelles.