Goût et drosophiles
Résumé
Depuis votre arrivée à Dijon, qu’est ce qui a changé dans votre travail ? « Après ma thèse à l’université de Bourgogne et deux post-doc et demi à l’étranger, j’ai pu profiter de l’obtention d’un poste de chercheur au CNRS pour revenir à Dijon, et poursuivre mon travail au sein de l’UMR CSGA. L’obtention d’une subvention ANR jeune chercheur ainsi qu’un financement européen « ERC » m’ont permis de continuer mes travaux sur l’olfaction, dans la droite lignée de ce que j’avais découvert lors de mes post-doc : à savoir comment sont perçues les odeurs et comment ces informations sont traitées dans le cerveau ? Avec deux approches : rôle des cellules gliales (des cellules entourant les neurones) sur le contrôle de l’activité des centres nerveux chimio-sensoriels impliqués dans la perception des odeurs ; et rôle des odeurs issues de la nourriture sur le comportement des drosophiles (système olfactif et rôle des ligands et des récepteurs). Mon métier a ainsi un peu changé, j’ai pu recruter et je suis devenu progressivement manager d’équipe ».
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