Le temps d’un colloque, qui durera deux jours, mardi et mercredi, Dijon deviendra la capitale mondiale des pois chiches et des lentilles. Quelle idée d’organiser les premières Rencontres francophones sur les légumineuses en Côte-d’Or ? D’abord parce que le sujet est un enjeu de santé publique majeur, car les protéines végétales pourraient bien être l’aliment du futur : sain, nourrissant, à moindre coût. Mais aussi parce que notre terre d’élevage et d’agriculture gagnerait à développer ces cultures qui lui assureraient une autonomie. Dernier argument, l’Institut national de la recherche agronomique (Inra), qui organise l’événement, est à la pointe en matière de légumineuses. L’idée de ces rencontres est de réunir 260 personnes, de 16 pays différents. Ensemble, elles étudieront la meilleure façon de promouvoir ces plantes presque miraculeuses, de l’optimisation de la graine, à la dégustation, en passant par la transformation et le packaging. Trois axes seront abordés. D’abord la recherche et du développement : comment maîtriser la sélection des plantes et créer des variétés plus performantes. Puis comment renforcer les atouts des légumineuses dans les cultures. Et enfin, il faudra étudier les débouchés sur les marchés.