What about the utilization of plant-proteins in fish feed?
Quid de l'utilisation des protéines d'origine végétale en aquaculture ?
Résumé
During the last 30 years global aquaculture has expanded continuously to meet the increasing demand of fish for human consumption, which can no longer be met by fisheries captures. One consequence is an increasing demand of raw materials for aquafeeds, while the volume of fish meal (FM), the traditional major ingredients of aquafeeds, remains stable. This has forced a shift from marine resources towards plant products as ingredients for fish feed. The proportion of FM in fish feeds has been reduced by one third and is replaced by a combination of plant protein sources providing the indispensable amino acids in sufficient quantity to meet the fish needs. A wide range of plant products has been prospected to replace fishmeal. On the basis of their composition and their availability on the market, plant products most used in Europe are oilseeds (soybeans, rapeseed, sunflower) as meals or protein concentrates, protein crops (lupins, faba beans, peas), cereals (corn, wheat) or protein extracts from cereals such as gluten. Nevertheless, trials using highly substituted (little or no FM) plant-based diets highlighted physiological bottlenecks despite the diets containing all the required nutrients: decreasing feed intake, feed efficiency and growth rate and metabolic changes. Research must continue to further improve the nutritional efficiency of plant products through a reduction of their antinutritional factors and toxins contents, but also by a better adaptation of the fish to these novel feeds
Au cours des 30 dernières années, l’aquaculture mondiale n’a cessé de croître pour répondre à la demande croissante de poisson pour la consommation humaine qui ne peut plus être satisfaite par les seules captures de pêche. En conséquence, la demande de matières premières pour les aliments aquacoles augmente, tandis que le volume disponible de farine de poisson, ingrédient traditionnellement majoritaire dans ces aliments, reste stable. Cela a conduit à une substitution des ressources marines par des produits végétaux comme ingrédients pour les aliments pour poissons. La proportion de farine de poisson dans les aliments piscicoles a été réduite d’un tiers et est remplacée par une combinaison de sources protéiques végétales qui fournissent les acides aminés indispensables en quantité suffisante pour répondre aux besoins des poissons. Une large gamme de produits végétaux a été prospectée pour remplacer la farine de poisson. Sur la base de leur composition et de leur disponibilité sur le marché, les produits végétaux les plus utilisés en Europe sont des graines d’oléagineux (soja, colza, tournesol) sous forme de tourteaux ou de concentrés protéiques, des protéagineux (lupin, féverole, pois), des céréales (maïs, blé) ou des extraits de protéines obtenus à partir de céréales, comme par exemple les glutens. Néanmoins, les études ayant porté sur des taux de substitution très élevés (peu ou pas de farine de poisson) ont mis en évidence des verrous physiologiques bien que les régimes contenaient tous les nutriments nécessaires : une baisse de la consommation alimentaire, de l’efficacité alimentaire et du taux de croissance des poissons, ainsi que des modifications métaboliques. Les travaux de recherche doivent être poursuivis afin d’améliorer l’efficacité nutritionnelle des produits végétaux via une réduction de leurs facteurs antinutritionnels et des toxines qu’ils contiennent, mais aussi par une meilleure adaptation des poissons à ces nouveaux aliments
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